Qui ne se souvient de ce 7 janvier 2015, où des "fous d'Allah" s'en sont pris à de sympathiques journalistes et dessinateurs humouristiques au prétexte qu'ils avaient blasphèmé en caricaturant - comme c'est leur métier- le Prophète, mais pas que ..!.
Dans notre république laïque chacun est libre de croire ou ne pas croire en ce qu'il veut. Encore heureux.! Mais si chaque fois qu'un article de presse, un dessin, un discours ou tout autre moyen d'expression déplaisent à un quidam, on doit compter les morts, pas sûr que la république y résiste longtemps.
Pas sûr non plus qu'en Haut Lieu on ait bien pris la mesure du danger qui, même plus sournoisement mais à visage découvert (pas toujours !), se fait de plus en plus présent.
Dans notre république laïque chacun est libre de croire ou ne pas croire en ce qu'il veut. Encore heureux.! Mais si chaque fois qu'un article de presse, un dessin, un discours ou tout autre moyen d'expression déplaisent à un quidam, on doit compter les morts, pas sûr que la république y résiste longtemps.
Pas sûr non plus qu'en Haut Lieu on ait bien pris la mesure du danger qui, même plus sournoisement mais à visage découvert (pas toujours !), se fait de plus en plus présent.
Voici l'hommage que j'écrivais dès le 9 janvier 2015, et publié sur ma page Facebook : Litterator Book
HOMMAGE AUX VICTIMES
DE LA BARBARE CONNERIE
C’étaient des criminels aux armes dangereuses
Des crayons, du papier, et LE Charlie Hebdo
Ils s’appelaient Charb, Cabu ou Wolinski
Leur but dans cette vie qu’ils espéraient heureuse
Etait de faire rire. Et c’est pourquoi l’hebdo
Les avait embauchés. D’un cayon assuré
Sur du papier Canson, ils traçaient jour et nuit
Des dessins pleins d’humour dont les traits appuyés
Touchaient profondément le cœur des abonnés
C’étaient des criminels, avec leurs pointes fines,
Ils croquaient aussi bien la Chapelle Sixtine
Que le pape ou Satan et crime impardonnable
D’un certain Mahomet ils firent le portrait.
Cela ne se fait pas, ce n’est pas raisonnable
Car dans certains pays, si tuer on admet,
Assassiner bien vu, si violer est permis,
Qu’on y pratique torture ou bigamie
On ne peut tolérer de voir sur un dessin
L’image de celui qui dans les temps anciens
Décida dans un coin reculé d’Arabie
Que cochon est impur et la femme encor plus
La femme fut voilée et le cochon exclus.
C’est ainsi que le monde aurait dû vivre en paix.
Mais voilà, qu’un beau jour, naquit Démocratie.
Et cette folle-là, dans de nombreux pays
Engendra Liberté qui fit quelques promesses
L’une d’entre elle étant LIBERTE DE LA PRESSE.
Parler de politique, critiquer les puissants
Devenait tout soudain, un plaisir permanent
Hommes talentueux, maniant bien l’humour
Avec dextérité, bonté et ironie,
Nos amis Charb, Cabu et Wolinski
Savaient d’un trait de plume remplacer un discours.
En ce début d’année, ils s’apprêtaient gaiement
Entourés de Tignous, Honoré et Maris
A donner à la France un peu d’amusement.
Aujourd’hui par malheur, dans les rues de Paris
Se réclamant d’Allah, se voulant justiciers
Deux sombres individus que la folie habite
Vont semer la terreur et sans même hésiter
Tireront, face à ces armes de graphites,
Des dizaines de balles sanglantes et meurtrières.
Leur forfait accompli, ils iront dans la rue
Allah aimant sans doute que l’on tue
Des innocents, surtout s’ils sont policiers, policières
Quoi de plus jouissif que d’en abattre deux !
Le Prophète est vengé. Il nous reste à souhaiter
Que ces deux pauvres cons trouvent en face d’eux
Un flic déterminé et un peu mieux armé
Pour les expédier au paradis d’Allah
Sans procès mais par pure et saine justice
Ainsi que le prévoient les règles des mollahs
Dans la loi du talion. Mais hélas la Justice
Dans nos démocraties, l’ignore bêtement.
C’est la seule pourtant capable de répondre
A cette barbarie venue d’un autre temps.
Mais pour y arriver, nous faudra-t-il refondre
L’ensemble de nos lois ? Soldats des libertés,
Vous les douze victimes d’un dessin mal compris,
La nation tout entière vous pleure avec fierté,
Ne vous oubliera pas et restera unie.
Litterator 9 janvier 2015
DE LA BARBARE CONNERIE
C’étaient des criminels aux armes dangereuses
Des crayons, du papier, et LE Charlie Hebdo
Ils s’appelaient Charb, Cabu ou Wolinski
Leur but dans cette vie qu’ils espéraient heureuse
Etait de faire rire. Et c’est pourquoi l’hebdo
Les avait embauchés. D’un cayon assuré
Sur du papier Canson, ils traçaient jour et nuit
Des dessins pleins d’humour dont les traits appuyés
Touchaient profondément le cœur des abonnés
C’étaient des criminels, avec leurs pointes fines,
Ils croquaient aussi bien la Chapelle Sixtine
Que le pape ou Satan et crime impardonnable
D’un certain Mahomet ils firent le portrait.
Cela ne se fait pas, ce n’est pas raisonnable
Car dans certains pays, si tuer on admet,
Assassiner bien vu, si violer est permis,
Qu’on y pratique torture ou bigamie
On ne peut tolérer de voir sur un dessin
L’image de celui qui dans les temps anciens
Décida dans un coin reculé d’Arabie
Que cochon est impur et la femme encor plus
La femme fut voilée et le cochon exclus.
C’est ainsi que le monde aurait dû vivre en paix.
Mais voilà, qu’un beau jour, naquit Démocratie.
Et cette folle-là, dans de nombreux pays
Engendra Liberté qui fit quelques promesses
L’une d’entre elle étant LIBERTE DE LA PRESSE.
Parler de politique, critiquer les puissants
Devenait tout soudain, un plaisir permanent
Hommes talentueux, maniant bien l’humour
Avec dextérité, bonté et ironie,
Nos amis Charb, Cabu et Wolinski
Savaient d’un trait de plume remplacer un discours.
En ce début d’année, ils s’apprêtaient gaiement
Entourés de Tignous, Honoré et Maris
A donner à la France un peu d’amusement.
Aujourd’hui par malheur, dans les rues de Paris
Se réclamant d’Allah, se voulant justiciers
Deux sombres individus que la folie habite
Vont semer la terreur et sans même hésiter
Tireront, face à ces armes de graphites,
Des dizaines de balles sanglantes et meurtrières.
Leur forfait accompli, ils iront dans la rue
Allah aimant sans doute que l’on tue
Des innocents, surtout s’ils sont policiers, policières
Quoi de plus jouissif que d’en abattre deux !
Le Prophète est vengé. Il nous reste à souhaiter
Que ces deux pauvres cons trouvent en face d’eux
Un flic déterminé et un peu mieux armé
Pour les expédier au paradis d’Allah
Sans procès mais par pure et saine justice
Ainsi que le prévoient les règles des mollahs
Dans la loi du talion. Mais hélas la Justice
Dans nos démocraties, l’ignore bêtement.
C’est la seule pourtant capable de répondre
A cette barbarie venue d’un autre temps.
Mais pour y arriver, nous faudra-t-il refondre
L’ensemble de nos lois ? Soldats des libertés,
Vous les douze victimes d’un dessin mal compris,
La nation tout entière vous pleure avec fierté,
Ne vous oubliera pas et restera unie.
Litterator 9 janvier 2015
Localisation 10, rue Nicolas-Appert et rues avoisinantes
75011 Paris (France)
Cible Collaborateurs de Charlie Hebdo
Coordonnées 48° 51′ 33″ nord, 2° 22′ 13″ est
Date 7 janvier 2015
Vers 11 h 30 (UTC+1)
Armes Kalachnikov AKM
Morts 12 - Blessés 11
Auteurs Chérif et Saïd Kouachi
Organisations Drapeau d'Al-Qaïda dans la péninsule Arabique Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA)1
Mouvance Terrorisme islamiste
Source Infos Wilkipedia
