Voilà à quoi aurait pu ressembler notre pauvre planète dans les années 2030 à cause de la folie des hommes, toujours prêts à s'entretuer avec des technologies de plus en plus sophistiquées, destructices et nucléarisées.
L'histoire qui vous est contée ici vous dira pourquoi et par qui la Planète bleue, notre si belle Terre, fut sauvée d'une destruction certaine. 

CHAPITRE 1



Tout a commencé dans les années 2020. L’Afrique subit la pire sécheresse de tous les temps. Des populations entières sont décimées par la famine. Les animaux meurent par milliers. Les fleuves n’ont plus de débit, les eaux stagnent, le Choléra fait des ravages. Les Nations Unies sont incapables d’apporter un commencement de solution à cette catastrophe planétaire. Les sommets des 25 nations les plus riches du monde se succèdent et les milliards de dollars engagés depuis des années pour lutter contre la famine ne servent à rien, engloutis qu’ils sont dans les poches de responsables politiques qui ne sont là que pour s’assurer une retraite dorée au bord du lac Léman, mais, en aucun cas, pour faire le bonheur de leurs peuples. De toute façon, dollars, euros, yens ou roubles ne servent à rien. La terre se révèle incapable de nourrir une population à la croissance exponentielle. Le continent africain a atteint ses limites et la nature a commencé son œuvre de régulation. Choléra, Sida, Ébola, Malaria et quelques autres fléaux sont ses armes. De tous temps, quand les hommes ont été déraisonnables, la Nature a repris ses droits et a apporté elle-même la solution. 
Insensibles à cette catastrophique situation, et comme si de rien n’était, d’autres pays continuent de vouloir à tous prix agrandir leur influence, dominer leurs voisins, anéantir telle ou telle nation dont la religion n’est pas conforme à l’idée qu’ils s’en font ou dont la race, la culture, la couleur de peau, ne sont pas, à leurs yeux, acceptables 
Ici on enferme les femmes (entre quatre murs ou sous un voile mais le résultat est le même) 
Là on coupe des mains, on tranche des gorges, on coupe des têtes au nom de Dieu 

Ailleurs l’homme peut prendre un nombre illimité de femmes comme épouses et procréer sans relâche au mépris des lois qui, partout, limitent les naissances. 
Ici il est de bon ton de se faire sauter joyeusement avec sa ceinture de dynamite ou de semtex en tuant femmes et enfants. 
Là-bas on veut à tout prix la bombe atomique pour être sûr de pouvoir avoir encore plus de morts sur la conscience.- et tant pis si en retour on en reçoit une qui anéantira le pays dont on est si fier d’être le chef.. 
Ailleurs, on construit des barrages immenses qui assèchent les fleuves, transforment le climat, augmentent l’effet de serre, mais qu’importe, on fabrique et on exporte des tas d’objets inutiles dont les autres nations pourraient bien se passer mais, qu’au nom d’un besoin irrépressible de paraître, elles achètent les yeux fermés.  

Les nations dites civilisées ont, quant à elles, développé leurs industries de telle manière que les machines font presque tout, et les ordinateurs le reste. L’homme n’y a plus sa place. Il fait des études de plus en plus poussées pour devenir chômeur professionnel. Pas de travail, pas d’argent ; pas d’argent pas d’achat ; pas d’achat : les industries ne servent plus à rien. Stagnation, déflation. Le remède : LA GUERRE !  

Avec des bombes atomiques un peu partout et des inconscients à la tête de certains états, pas sûr du tout que la Planète survive. ! 
Au fil des ans les conflits en Afrique ont pris de l’ampleur. Ils s’ajoutent à ceux du Moyen-Orient qui jettent déjà sur les routes des millions de migrants. L’eau manque, les nappes phréatiques sont à sec. Les populations en viennent à se battre pour un seau d’eau. Au Mali on a dénombré pour la seule semaine de février 2022, plus de 800 morts. La raison : un arrivage d’eau de source à Bamako. Tout le monde en voulait, l’armée a fait usage de ses armes. Trente pour cent des bidons d’eau, percés par les balles, ont perdu le précieux liquide dans le sable. 
Cette même année au Niger une famille est décimée à coup de sabre par des cavaliers venus on ne sait d’où. On prétend que cette famille avait une citerne d’eau bien cachée sous sa case. 
Un peu partout en Afrique de L’Ouest et Afrique Centrale les vivres aussi commencent à manquer. L’armée prend le pouvoir au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, en Centre Afrique. Au Cameroun, le coup d’état a échoué, mais il a fait 1200 morts. Au Nigéria, c’est un groupe d’islamistes radicaux, nommé Boko Haram, qui s’empare d’une centaine de jeunes femmes et n’hésite pas, pour ce faire à anéantir toute la population d’une petite ville soit environ 800 personnes  


 Avant propos  
 
Au cours du 20me siècle de notre ère, deux guerres mondiales ont ensanglanté la planète Terre qui ne s’en est jamais vraiment remise. 
S’en est suivi le partage du monde entre les vainqueurs, une refonte des frontières, la création d’état/nations nouveaux, et la volonté d’indépendance de toutes les colonies existantes.  
De ces triturations géopolitiques sont nées toutes les revendications imaginables qui vont pourrir la vie de tous les états en particulier en Europe, Afrique et Moyen-Orient.  
Ca commence en 1947, lorsque l’ONU (le machin comme disait le général de Gaulle) décide de partager la Palestine en deux. Un état juif d’un côté, un état arabe de l’autre. Immédiatement ça s’enflamme et ça dure, ça dure ! Dans les années 2020, là où commence notre histoire, ca n’est toujours pas réglé 
Par intérêts politiques ou financiers, d’autres guerres vont éclater un peu partout sur notre boule ronde. Nous n’en ferons pas la liste ici, ça occuperait les 350 pages prévues pour ce récit. Contentons nous de savoir que ces dramatiques évènements mondiaux ou localisés sont à l’origine des formidables transformations que nous allons vous conter.  
On assiste dans les dernières années du vingtième siècle à la résurgence des guerres de religions dans les pays du Moyen Orient, d’abord entre les nationaux de ces pays, pour la prise du pouvoir politique dans le but de faire émerger des républiques ou califats islamiques, à l’intervention des états occidentaux sous l’égide de l’ONU, intervention qui déstabilisera pour longtemps ces pays fragiles politiquement. Dans les années 2000/2020 on voit apparaitre le terrorisme, toujours sous couvert de prosélytisme islamique. Pour ne pas froisser les communautés musulmanes déjà installées en grand nombre dans certains pays occidentaux, on prendra bien garde de faire la distinction entre ceux-ci et les autres (les terroristes) qu’on affublera du nom de Islamistes radicaux ou fondamentalistes.  
Ce sont ces derniers qui vont lancer sur les routes des millions de réfugiés qui viendront s’agglutiner en Europe où l’accueil qui leur est réservé n’est pas des plus charitables. C’est le commencement de la déstabilisation des démocraties. 
Une coalition mondiale, avec la participation exceptionnelle des pays arabes et des armées européennes, russes, américaines, chinoises, en viendront finalement à bout au cours des années 2022/2023.  
Entre temps, un autre malheur s’est abattu sur notre pauvre Terre. La sécheresse. Depuis des années les scientifiques criaient leurs inquiétudes, personne ne les écoutait, à part quelques écolos qu’on traitait de farfelus.  
Comment donc s’en sortir ? Telle est la question, tel est le problème que tous ceux qui ambitionnent de gouverner – car c’est la seule place encore bonne pour s’enrichir – se doivent de résoudre. 
La solution viendra, que personne n’attendait. C’est l’objet de ce livre. Bonne lecture ! 
 

Le continent qui compte à présent presque un milliard et demi d’habitants ne peut plus se nourrir et se désaltérer, et sa population n’est pas en mesure de se battre contre le terrorisme 
C’est par milliers que les candidats à l’immigration s’embarquent sur des radeaux de fortune espérant atteindre l’Europe. Le Maroc est pratiquement envahi par des hordes d’affamés qui ont franchi le désert dans des conditions épouvantables, et qui restent bloquées au bord de l’océan, cherchant un passeur pour atteindre l’autre côté du Détroit de Gibraltar Le monde et en particulier l’Europe a déjà connu pareille invasion dans les années 2010/2020. 
A l’époque c’était le Moyen-Orient qui était en cause avec des groupes terroristes organisés plus ou moins en États Islamiques et qui avaient déstabilisé toute la région de l’Irak à la Syrie, La Lybie, la Tunisie, L’Egypte, Le Liban. Provoquant la fuite de millions de pauvres hères chassés de leurs pays, l’Europe avait reçu par la mer ces réfugiés qu’on ne pouvait intégrer faute de travail, de logement, d’argent.  
Une coalition de tous les pays musulmans soutenue par un collège d’imams reconnus avaient réussi à faire entendre raison aux quelques troupes de Daech qui avaient survécu, après bien des batailles et beaucoup d’innocents tués, à l’assaut mortel des troupes arabes, perses, indiennes, asiatiques et autres, elles-mêmes appuyées par une coalition des nations occidentales.  
En cette année 2020, la Grèce, Malte, l’Italie s’attendent à devoir encore subir une nouvelle invasion, pire encore que du temps de Daech. 
Devant cette menace, l’Europe prend une décision lourde de conséquences. On ne sauvera plus les naufragés – ils sont des milliers - et tout individu surpris à pénétrer sur le sol européen de façon irrégulière sera arrêté puis enfermé sur des navires militaires ou des cargos affrétés par l’armée pour être reconduit par ce navire, rapidement rempli, à Dakar. Un accord a été conclu dans ce sens avec le Sénégal, à charge pour ce pays de dispatcher ensuite les immigrés vers leurs pays d’origine. En Méditerranée, ce rôle a été dévolu à la Turquie. 
Ces mesures sont portées à la connaissance des Africains par la presse locale. Elles entraînent immédiatement un soulèvement populaire dont les expatriés en Afrique vont faire les frais. Européens, américains, japonais, chinois, vont être abattus à la machette, leurs cases incendiées, les lycées brûlés, les ambassades dévastées. 
L’Europe mobilise ses réservistes, les armées se préparent. Le conseil de sécurité de l’Onu ne cesse d’émettre des résolutions afin de calmer le jeu, rien n’y fait. Une guerre inter continents se prépare, il semble bien qu’elle sera mondiale dans peu de temps. Les Chinois prennent fait et cause pour leurs amis Africains –malgré les morts- mais commerce oblige. Les Américains soutiennent l’Europe et leurs amis Anglais. 
Le 24 octobre 2025 dix-sept embarcations transportant trois cent cinquante clandestins abordent les rivages de la Ligurie. Les policiers et douaniers qui tentent d’empêcher le débarquement sont attaqués à coup de machette et d’armes à feu. Ils ripostent. On dénombrera 86 morts chez les Africains, trois morts chez les forces de l’ordre et 22 blessés. 
Le monde est sous le choc et prend soudainement conscience que le point de non-retour est atteint. 
Chaque chef d’état ou de gouvernement cherche désespérément une solution pacifique à cette guerre qui s’annonce et qui va faire, nul n’en doute, des centaines de milliers de morts.  
Les plus cyniques affirment que c’est là le seul moyen d’empêcher une invasion totale de l’Europe par les hordes africaines. On rappelle volontiers que dans les temps anciens les invasions des Goths, puis des Huns ne furent contenues que par des actions guerrières menées par des Romains qui surent défendre sans état d’âme, leurs populations et leur culture. Il s’agit donc aujourd’hui de les imiter et de repousser l’envahisseur par tous les moyens, y compris en apportant la guerre sur le continent africain.  
Il apparaît certain que ces populations affamées, rachitiques, déjà en état de survie, ne résisteront pas longtemps à la force de frappe des coalisés.  
C’est alors que l’Iran fait entendre sa voix. Au début du siècle, ce pays avait émis la prétention de se doter de l’arme atomique. Des pourparlers sans fin menés par les États-Unis et l’Europe avaient réussi à convaincre ses dirigeants que la poursuite de ce projet insensé déclencherait à coup sûr une riposte importante pouvant aller jusqu’à la destruction de la plus grande partie du pays, à commencer par Téhéran qui serait la première détruite. A priori, fin 2010, les menaces avaient été suffisamment persuasives pour que le projet soit définitivement enterré. Las, voilà qu’en cette fin de l’année 2025, le président de la République islamique d’Iran, entouré d’une quinzaine de Religieux de haut rang, fait son apparition à la télévision, immédiatement relayée par toutes les chaînes mondiales et annonce fièrement que malgré les oppositions du suppôt de Satan et de ses valets européens, son pays dispose maintenant d’une bombe atomique et d’ogives nucléaires aptes à rayer de la carte Israël d’abord – l’ennemi de toujours – mais la plus grande partie de l’Europe. Et qu’il le fera sans hésiter si les Nations Unies ne renoncent pas à leur projet de guerre contre l’Afrique. On nous montre des silos à missiles à ogives nucléaires, des engins routiers armés également de batteries de missiles.  
Les services secrets, Mossad, Cia, et quelques autres tombent des nues. Ils n’ont rien vu venir, rien perçu des préparatifs et de l’énorme dissimulation qui a permis d’arriver à ce résultat. 
L’opération « MATANGO» nom de code donné à la guerre en gestation, est repoussée à plus tard.  
Les armées européennes se déploient alors le long des rivages maritimes de la Méditerranée et de l’Atlantique pour constituer une barrière infranchissable d’armes automatiques, de barbelés, et on envisage de construire des bunkers permanents pour encore mieux assurer l’imperméabilité des sites. Les leçons de la deuxième guerre mondiale ont semble-t-il inspiré les généraux qui ne craignent pourtant pas de voir se pointer à l’horizon, un jour prochain, une armada de navires africains. Les seuls bâtiments dont dispose l’Afrique sont en effet des chalutiers, en très mauvais état, et quelques pirogues motorisées. Pas de quoi faire trembler les porteurs des armes modernes qui équipent les troupes en place. Et ces troupes ont ordre de tirer au moindre mouvement suspect. 
Il ne reste plus en Afrique que les Africains. Tous les étrangers sont partis, quand ils n’ont pas été assassinés.